LE PROJET D'ÉTUDE SUR LE DIABÈTE À DÉBUT PRÉCOCE EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE (YODA)
APERÇU DU PROJET
Context
L’espérance de vie des patients diabétiques de type 1 (T1D) en Afrique subsaharienne (ASS) est très faible. Les interruptions fréquentes de l’approvisionnement en insuline, entre autres facteurs constituent probablement la principale raison. Bien qu’il existe un certain nombre de programmes visant à améliorer l’approvisionnement en insuline, ils ne couvrent malheureusement qu’une partie de la population et sont souvent limités aux jeunes (< 25 ans). Les observations cliniques effectuées dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne montrent que la survie de ces patients est étroitement liée à leur capacité à acheter de l’insuline. Il existe parmi ces patients diabétiques de type 1 un groupe capable de survivre à de longues périodes sans insuline, il pourraient donc ne pas souffrir du diabète de type 1 « classique » avec carence quasi absolue en insuline couramment observé.
Objectifs
Cette étude vise à déterminer la relation entre la survie des patients atteints du diabète de type 1 dans les populations camerounaises et la sécrétion d’insuline endogène et l’accessibilité au traitement insulinique. En outre, cette étude permettra de caractériser le diabète de type 1 et d’établir une cohorte prospective pour aider les futures études de caractérisation et d’optimisation du traitement du diabète du type 1 en Afrique Subsaharienne et au Cameroun en particulier.
Design de l’étude
Il s’agit d’une étude transversale multicentrique réalisée au Cameroun et en Ouganda, avec un recrutement total prévu de 300 participants au Cameroun. Les participants ont bénéficié d’une visite médicale avec une évaluation du statut socio-économique et la détermination des concentrations circulante de peptide C post-prandial, des autoanticorps des îlots et, de la susceptibilité génétique au diabète de type 1. Ensuite, un sous-ensemble de 100 participants a été soumis à un test de tolérance aux repas mixtes pour évaluer la sécrétion des cellules bêta du pancréas. Enfin, le suivi des patients diabétiques de type 1 dans les cliniques de l’association Changing Diabetes in Children (CDiC) du pays a permis d’évaluer leur survie.
PARTENAIRE
