En 2007, Joëlle, en collaboration avec d’autres chercheurs, a fondé l’ONG RSD Institute dans le but de mettre en œuvre et de produire une recherche de haute qualité dans les domaines des maladies non transmissibles et des accidents de la route. Elle a ensuite été associée de recherche au sein de l’institution, dirigeant différents projets sur l’ITR. Joëlle et ses collègues ont mené la première étude publiée sur le poids des accidents de la route au Cameroun. Les résultats de leur étude ont permis d’inciter le gouvernement à prendre des mesures sérieuses pour réduire le nombre de décès dus aux accidents de la route, notamment l’utilisation de radars sur les principales autoroutes.

Joelle a également travaillé comme maître de conférences en épidémiologie à l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC), où elle était responsable de la coordination du Master en santé publique (2012 – 2015). Elle enseigne les principes et les méthodes d’épidémiologie dans plusieurs universités du Cameroun. Elle est membre de plusieurs associations professionnelles dont l’Association camerounaise des épidémiologistes et l’Association internationale d’épidémiologie

Après avoir travaillé pour l’Initiative d’accès à la santé Clinton – CHAI – (2015-2018), depuis 2018, Joelle est associée de recherche à la London School of Economics and Political Science (LSE), LSE Health, dans le département de la santé mondiale. Elle a supervisé plus de 25 étudiants MPH et coécrit plus de 15 articles scientifiques.

Ses recherches portent sur la prévention des maladies chroniques par l’éducation à la santé, l’analyse des politiques, l’application des connaissances et la réactivité des systèmes de santé. Joëlle est animée par la conviction que des informations fondées sur des données probantes, mises à la disposition des individus, des communautés et des décideurs de manière intelligente, conduiront à des améliorations durables de la santé à tous les niveaux.